Fransylva et l’union des coopératives UCFF joignent leur soutien au Centre national de la propriété forestière (CNPF) dont le budget risque d’être revu à la baisse.
Pas touche au Centre national de la propriété forestière (CNPF). C’est en substance la position d’organisations de la forêt privée, en réponse au projet gouvernemental de réduire l’enveloppe des centimes forestiers* et donc, a priori, les financements de cet établissement public.
Le président de l’Union de la coopération forestière française (UCFF) a déclaré à l’occasion de l’assemblée générale de la fédération, le 10 septembre 2019 :
« Nos organisations forestières, aux actions complémentaires, doivent pouvoir continuer à exercer pleinement leurs missions. Nous demandons au gouvernement que les moyens financiers du CNPF soient consolidés à leur niveau actuel. »
L’UCFF se montre attachée aux « missions régaliennes déléguées » du CNPF, en particulier celle d’agréer les plans simples de gestion (PSG) durable des forêts. C’est l’une des compétences du Centre, parmi celles listées à l’article L321-1du Code forestier.
Fransylva, la fédération des syndicats de forestiers privés, indique s’engager « résolument » aux côtés du CNPF. Le président de Fransylva, Antoine d’Amécourt (qui assure aussi la présidence du CNPF, dont la gouvernance intègre des représentants de propriétaires forestiers privés), affirme :
« Le CNPF et ses délégations régionales (CRPF) représentent un pilier fondamental de la pérennité de la forêt par la sensibilisation des propriétaires forestiers à la mobilisation du bois en forêt de manière durable. La sécheresse et les crises sanitaires qui frappent la forêt privée comme publique devraient davantage pousser le gouvernement à défendre sa filière forêt-bois menacée plutôt que de l’étrangler. »
Les arbitrages du gouvernement seraient en cours et doivent se préciser à l’occasion du projet de loi de finances pour 2020.
C. C./Forestopic